de Genevayse

de Genevayse Cane Corso

Cane Corso

Article de presse

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..:: Le Cane Corso : le bon et beau chien




Qui n’a pas entendu dire que l’histoire se répète.
Je vous propose un article écrit par Alberto Veronesi en mai 2000 dans lequel il s’insurge sur les faits et actes de nombreux éleveurs italiens. Trois ans plus tard, cet article s’avère d’une actualité brûlante dans notre hexagone – où nous voyons les éleveurs ou prétendants éleveurs, spécialistes en tous genres qui ne connaissaient pas le Cane Corso il y a encore trois ou quatre ans, voir même le chien de façon générale – d’autres encore plus forts donnent des leçons…
Quand on connaît l’histoire du Cane Corso, les différentes étapes de sa reconstruction
(voir historique), nous nous devons de modérer notre enthousiasme, faire de notre mieux avec modestie et, si j’ose me permettre, garder les acquis de cette belle race italienne en travaillant avec sérieux.




Marcel Brun-Cosme








A côté des titres obtenus pour les concours, il faudrait indiquer d’autres critères sélectifs qui assurent de la santé des sujets examinés. En l’absence de ces critères de base, il est facile de comprendre comment chacun peut affirmer que le ‘vrai Cane Corso’ est celui qui gambade dans son jardin.
Et, c’est aussi pour cette raison que nous avons pensé publier dans ces pages seulement les photos des chiens ayant obtenu un titre officiel ENCI, sauf celui qui se trouve sur la couverture et qui n’est autre que Basir, le Cane Corso qui le mieux répondait aux caractéristiques pour la détermination du standard de la race.
Ce titre est et reste l’unique document officiel – rédigé en outre de façon savante et complète- pour fournir à l’éleveur et au passionné tous les détails cynométriques relatifs à la race. Et il est important à ce propos, de relever qu’il n’est pas facile de produire des ‘sujets types’ dont les caractéristiques morphologiques puissent se superposer à celles énoncées par le standard, mais cela n’a jamais été une raison pour aucun de nous, d’essayer de modifier le standard lui-même pour faciliter le travail. L’axiome reste vrai – et tout cynophile le sait bien – qui dit que tout écart par rapport au standard doit être considéré comme un défaut. Pour cette raison, il nous semble inutile de remarquer que n’ont d’autre aucune valeur les opinions personnelles ou les témoignages qui expriment des différences par rapport à l’énoncé officiel. Cela ne signifie pas qu’il y ait de notre part, de façon préjudiciable, une fermeture totale au dialogue. Mais il reste vrai que tous ceux qui ont investi du temps, des efforts et de l’argent dans la sélection de cette race ne réussissent pas facilement à donner du crédit à qui m’offre pas de garanties et de contrôles sur sa façon de penser et de faire.
En substance, nous voudrions pouvoir répéter que pour pouvoir se définir éleveur, il est important de démontrer des résultats appréciables et officiellement reconnus. Toute autre théorie, non validée par des contrôles objectifs est seulement une perte de temps et sert, le plus souvent, à dérouter encore plus les personnes qui s’intéressent à la race pour la première fois.
Nous publions ci-dessous, le document complet qui concerne les points saillants et les dates importantes relatives à la reconnaissance de la race.






Le point sur une race totalement italienne qui connaît encore aujourd’hui des contradictions et des difficultés en dépit de sa grande popularité dans le milieu cynophile.



Aujourd’hui, le cane corso intéresse beaucoup de monde parce que c’est un molosse de moyenne-grande taille, sans excès morphologiques, au caractère souple et équilibré, mais résolu et avec une excellente espérance de vie. Pour toutes ces raisons, il a réveillé les appétits de nombreux –peut-être de trop nombreux– éleveurs, parfois, « d’experts improvisés » qui se sont sentis en droit de pontifier sur les caractéristiques morphologiques du vrai Cane Corso, en recherchant leurs vérités jusque dans les souvenirs rêveurs de leur grands parents. Et, il nous déplait – à nous qui passons notre temps autour de cette race – de lire d’authentiques bêtises – voire de vraies contre-vérités – sur la genèse et la morphologie de ce chien tout italien.



Il est clair que l’intention de certains groupes, réunis sous de nouvelles bannières, est de s’accaparer la tutelle formelle de la race, mais ce qui les lie n’est pas bon. Parfois, on en vient à penser que ce qui les unit est le fait de ne pas avoir reçu de fonctions de direction –ou de les avoir perdues– au sein de la SACC (Société des Amateurs de Cane Corso) qui seule, pendant vingt ans, a poursuivi le but le plus prestigieux: celui de conférer au Cane Corso la dignité de race pure.Pour en savoir plus, vous trouverez plus loin le document complet envoyé à la commission technique centrale de l’ENCI relatif à l’histoire de la race.



Les vicissitudes d’une race italienne:
Pendant cette fin de millénaire sont apparus dans les périodiques spécialisés quelques nouveaux ‘gourous’ de la race qui ont enseveli les lecteurs sous une avalanche de considérations et de thématiques pas toujours fondées. Dans une revue, nous apprenons, par exemple, qu’il y a ceux qui suppriment les chiots nés prognathes, ceux qui choisissent le ‘mordant’ après une semaine, en faisant se lever la chienne qui allaite, et reconnaissent le chiot le plus fort dans celui qui se détache de la mamelle en dernier (en oubliant très souvent que le ‘plus fort n’est pas attaché parce qu’il a déjà mangé avant ses frères). Dans un autre journal, nous apprenons encore d’un professeur universitaire auto-proclamé quels sont les chiens à utiliser pour la reproduction, ceux exempts de dysplasie. Nous rappelons à ces personnes qu’il est léger d’affirmer, sans analyse d’aucune sorte, quels sont les sujets ‘de pointe’ à utiliser pour la reproduction, et qu’en la matière, il existe déjà une centrale de lecture de la dysplasie de la hanche dans le milieu vétérinaire, à laquelle tous nos éleveurs doivent se référer, dirigée par le Docteur Cesare Pareschi, médecin vétérinaire qui depuis des années s’occupe de ces questions.En outre, présenter des photos de chiens qui n’ont jamais participé à un concours ne nous semble pas correct dans l’optique d’une amélioration constante et privilégiée de la race. Dans cette optique, nous publions dans une rubrique à part la liste des Cane Corso qui dans les années 1998-1999 on obtenu des titres officiels. Nous pensons en effet, que les concours de beauté – ainsi que les épreuves de travail et les brevets- ont une valeur et doivent être respectés.



A côté des titres obtenus pour les concours, il faudrait indiquer d’autres critères sélectifs qui assurent de la santé des sujets examinés. En l’absence de ces critères de base, il est facile de comprendre comment chacun peut affirmer que le ‘vrai Cane Corso’ est celui qui gambade dans son jardin.
Et, c’est aussi pour cette raison que nous avons pensé publier dans ces pages seulement les photos des chiens ayant obtenu un titre officiel ENCI, sauf celui qui se trouve sur la couverture et qui n’est autre que Basir, le Cane Corso qui le mieux répondait aux caractéristiques pour la détermination du standard de la race.
Ce titre est et reste l’unique document officiel – rédigé en outre de façon savante et complète- pour fournir à l’éleveur et au passionné tous les détails cynométriques relatifs à la race. Et il est important à ce propos, de relever qu’il n’est pas facile de produire des ‘sujets types’ dont les caractéristiques morphologiques puissent se superposer à celles énoncées par le standard, mais cela n’a jamais été une raison pour aucun de nous, d’essayer de modifier le standard lui-même pour faciliter le travail. L’axiome reste vrai – et tout cynophile le sait bien – qui dit que tout écart par rapport au standard doit être considéré comme un défaut. Pour cette raison, il nous semble inutile de remarquer que n’ont d’autre aucune valeur les opinions personnelles ou les témoignages qui expriment des différences par rapport à l’énoncé officiel. Cela ne signifie pas qu’il y ait de notre part, de façon préjudiciable, une fermeture totale au dialogue. Mais il reste vrai que tous ceux qui ont investi du temps, des efforts et de l’argent dans la sélection de cette race ne réussissent pas facilement à donner du crédit à qui m’offre pas de garanties et de contrôles sur sa façon de penser et de faire.
En substance, nous voudrions pouvoir répéter que pour pouvoir se définir éleveur, il est important de démontrer des résultats appréciables et officiellement reconnus. Toute autre théorie, non validée par des contrôles objectifs est seulement une perte de temps et sert, le plus souvent, à dérouter encore plus les personnes qui s’intéressent à la race pour la première fois.

 

4 mai 2011Expo de grenoble

                                   4 mai 2011Expo de grenoble


Spécial de race