de Genevayse

de Genevayse Berger de Beauce

Berger de Beauce

Descriptif de la race

Descriptif de la race

Le Beauceron c’est du solide. Le qualificatif n’est pas trop fort.





Ce n’est certainement pas René Sauvignac, l' ancien Président du Club des Amis du Beauceron qui m'aurait contredi , lui qui a consacré plus de 40 ans de sa vie à ce « gentilhomme campagnard » (Colette) et à qui la race des Beaucerons mais surtout celle des beauceronniers (propriétaires de Beaucerons) doit beaucoup !




L’énergie qu’il a déployée à aimer et à faire connaître ce chien a permis aux uns et aux autres de se rencontrer et de s’apprécier et, n’en déplaise à sa modestie et à sa grande pudeur, il est en grande partie responsable de notre bonheur mutuel.
Car voilà une quarantaine d’années, ce chien était encore inconnu (200 à 300 chiens par an contre 4000 aujourd’hui).




« J’ai eu envie de faire connaître comme chacun de nous a envie de montrer aux autres un bel endroit mal connu. Je trouvais que ce chien avait des qualités énormes et un cœur gros comme ça, un chien avec lequel on pouvait être en parfaite communion, un ensemble cohérent aux grandes qualités physiques et morales… »




En 1963 , il publiait déjà avec son ami Louis AUGIS (le célèbre joaillier Lyonnais), aujourd’hui trésorier de la Société Canine Rhône-Alpes, son premier ouvrage sur le Berger de Beauce. Aucun détail physique ni moral de ce chien n’ai l’air de lui échapper. C’est à travers son élevage et ses jugements (il est juge de la Société Centrale Canine pour le Berger de Beauce) qu’il a appris à le connaître. Pas moins de trente-cinq chiens vivent chez lui dont une quinzaine dans sa maison de Besnot ! On vit carrément avec la meute.Authentique dans son mode de vie, René Sauvignac l’est aussi dans ses opinions sur le Beauceron. Ne lui parlez pas d’amélioration de la race mais de maintenance. « Il faut conserver la race, c’est comme un monument historique ». Il s ‘élève contre le courant actuel qui veut que l’amélioration passe par la défense, le ring, la puissance. « Il serait dangereux de croire que sous prétexte de la faire participer avec succès à une discipline, on améliore une race. Le Beauceron n’est pas un chien de ring, comme le Berger Allemand d’ailleurs. Ils sont beaucoup trop lourds et n’ont pas « la vista » suffisante pour faire des exploits. Il faut au contraire améliorer la qualité de trotteur. En tant que chien de berger, il doit être capable de faire cent kilomètres par jour.Contrairement aux races canines qui ont été créées par l’homme, comme celle des Doberman ou des Boxers, celle du Beauceron existait déjà. C’est ce modèle initial qui doit être conservé sans être dénaturé ».




De même qu’il s’élève contre le fait de désigner un seul premier lors d’une nationale d’élevage.
« Il ne devrait pas y avoir de premier, mais un certain nombre de chiens recommandés, car la différence entre le tout premier et ses suivants est insignifiante. Le résultat c’est que le premier va faire une soixantaine de saillies dans l’année, et les autres beaucoup moins beaucoup moins, alors qu’ils contribueraient aussi bien à développer la qualité du cheptel. »




Les « Journée Beauceronnes » ont un intérêt primordial pour la mesurer, car outre le côté sympathique d’un rassemblement de gens qui partagent la même passion, elles permettent de réunir toutes sortes de Beaucerons, chiots ou adultes, beaux ou moins beaux, et d’avoir ainsi conscience de la véritable qualité du cheptel, ce qui est impossible dans les expositions multiraces où des critères d’âge et de beauté sont exigés. « Ces journées sont très précieuses car elles indiquent la qualité et non seulement l’élite. »
Mais aussi, explique René Savagnac, on est amené à voir des chiens de quatre mois, à un moment crucial de leur vie, et on peut donner des conseils, apporter des corrections tant sur le plan physique que moral.




Très rustique, le Beauceron s’adapte à tous les climats.
Sa fidélité envers son maître est à toute épreuve et son caractère ne se modifie pas avec l’âge.




Il adore les enfants.
C’est un sage hardi qui aime beaucoup le travail.




..:: Aspect Extérieur




Le standard de la race le décrit : « Chien puissant, mais sans lourdeur… ». C’est un chien de forte taille, le plus grand des chiens du premier groupe. Le mâle peut atteindre 70 cm au garrot alors que la taille moyenne est souhaitée est de 67 cm. Dépassant souvent 45 kilos, il ne doit jamais présenter une apparence lourde. Le Beauceron est un chien de travail qui doit dégager une impression de force, d’aisance, de vivacité, il doit se présenter comme un athlète.




Parmi ses caractéristiques, il faut remarquer :




• un ergot double à chaque membre postérieur.




• Des oreilles plantées haut. Le standard, depuis sa création, a toujours reconnu l’oreille non coupée. Dans ce cas, elle doit se dresser sur le tiers de sa longueur. La vieille tradition bergère est généralement suivie, qui consiste à amputer partiellement les oreilles, lesquelles doivent alors être portées droites et mobiles. Le club préconise la pratique de l’essorillage et privilégie en exposition les sujets bien coiffés.




• Un fouet fort avec une légère frange, porté bas en forme de « J ».




• Un œil foncé, marron d’inde, jamais clair, donnant un regard fier et sérieux.




• Deux variétés de robes :




. Le Noir et Feu : Les feux se répartissent ainsi : deux pastilles au-dessus des yeux, sur le bas de la lèvre supérieure et sur la gorge, deux taches sur le poitrail, sur le bas des quatre membres et une forme de lyre sous la queue. Les feux doivent être rouge écureuil.
. L’Arlequin : La robe est gris, noir et feu. Les feux sont répartis comme chez le Noir et Feu, le reste de la robe doit être tâché de noir et de gris, sans trace de blanc. Dans cette variété, les yeux peuvent être vairons.




• Le poil est court de 2,5 à 5 cm sur le corps, avec des franges plus longues à la queue et aux fesses. Sur la face, le poil est ras. Le poil doit présenter une certaine dureté et ne jamais être doux et soyeux. Il est indispensable que cette couverture soit doublée d’un sous-poil en bourre laineuse assurant une bonne isolation thermique.





..:: Caractère & Personnalité Raciale




La personnalité de Gentilhomme campagnard que la grande Colette prêtait au Beauceron subsiste, mais elle s’est adaptée au milieux variés que notre époque lui offre ou lui impose.




Ici, chien de compagnie intimement intégré à la famille, il polisse ses manières et ses humeurs.




Là, gardien de la propriété, du commerce, de l’entrepôt…, il exprime toute sa vigilance et sa sévérité. Pour peu qu’il y soit préparé, il sera un sportif de haut rendement.




Sa nature bergère en fait un chien complet, apte à de multiples emplois et son amour du maître illustre parfaitement le dicton « tel maître, tel chien »